Saturday, January 29, 2011


Clément Duval




En 1887, au bagne en Guyane ; le directeur visite les cellules où sont enfermés les bagnards récalcitrants; arrivé devant une cellule, un des matons qui l'accompagne lui dit :
"- Ici, c'est Duval, anarchiste et fier de l'être."
"- Si Duval se conduit bien, il aura la bienveillance de l'administration, en cas contraire, les Duval comme les autres, je les ferais plier !" répondit l'arrogant directeur. A cette provocation, Duval répliqua :
"- Les hommes conscients, tels que je pense être, sont comme le verre, ils cassent mais ne plient pas !"


Qui était ce Duval ?


Clément Duval est né en Mars 1850 dans la Sarthe, dans une famille pauvre ; il commença à travailler très jeune (à 10 ans) comme serrurier ; en 1870, il est envoyé comme tant d'autres à la boucherie de la guerre contre l'Allemagne, dernière et fatale folie de " Badinguet" (Napoléon III le sinistre tyran) ; il en reviendra avec des blessures et les pieds déformés ; il a déjà des problèmes avec l'autorité.


En 1882 se fonde dans le 17ème arrondissement de Paris un groupe anarchiste, " La Panthère des Batignoles " ; Duval en fait partie, il vit à Paris depuis plusieurs années et travaille comme serrurier ; Duval avec Ritzerfeld, Tortelier (le spécialiste des "déménagements à la cloche de bois ") et une dizaine d'autres anars animent ce groupe.


" La Panthère des Batignoles " est un des nombreux groupes anarchistes qui se créent en France à ce moment ; ils discutent entre eux, étudient le moyen de fabriquer des bombes, etc.


Le 5 octobre 1886, un incendie se déclare dans une grosse maison bourgeoise de la rue Montceau à Paris ; le feu a été allumé par le (ou les) cambrioleurs, après avoir fait main basse sur l'argenterie et les bijoux ; c'est bien sûr Duval l'auteur du casse ; il est arrêté quelques jours plus tard, suite à des perquisitions chez des receleurs.
Au moment de l'arrestation, Duval se rebelle et se voyant coincé, frappe de deux coups de couteaux un des flics.


Duval expliquera son geste au procès " qu'il défendait sa liberté " ; au procès, on lui reproche également, outre le vol, d'avoir mis le feu à la maison, Duval dira qu'il ne voulait pas mettre le feu à la maison car les parasites (les propriétaires) n'y étaient pas et donc qu'il était inutile de faire griller la maison, mais son complice Turquais (qui ne fut jamais arrêté), fou de rage de ne pas avoir trouvé ce qu'il cherchait, se vengera par le feu ; Duval refusera de prêter serment devant le tribunal ; tout le long du procès (que Duval appelle " la comédie "), Duval se réclamera de l'anarchisme ; le juge lui reprochera le vol, en disant que c'était pour son profit personnel que Duval avait cambriolé, Duval lui rétorquera que l'argent était destiné à l'anarchisme afin de financer des brochures, fabriquer des bombes etc. et que son acte n'était pas un vol, mais juste une restitution et que voler des parasites qui exploitent et volent le prolétariat, donc le fait de piller ces requins n'est pas un vol mais justice ! Comme il avait bien raison ! Lorsqu'à à la fin de son procès, on lui demanda ce qu'il avait à déclarer pour sa défense, Duval s'enflamma et fit un discours violent contre la bourgeoisie, les parasites, la société, mais on ne lui laissa pas le temps de parler, il fut évacué de force par six argousins, Duval continuait à hurler " vive la révolution sociale, vive l'anarchie, je vous ferais tous sauter ! ".


Son texte complet de sa défense fut publié dans plusieurs journaux anars, un texte violemment anti-systéme ; Duval ne regretta qu'une chose : être tombé trop tôt avant d'avoir pu se venger de la société.


Le verdict tomba : condamnation à mort Duval fut encamisolé de force et mis au quartier des condamnés à mort ; malgré la rage qui l'animait, il se voyait un pied dans la tombe...Un mois plus tard, sa peine fut commuée en condamnation aux travaux forcés à perpétuité aux bagnes de Guyane.


L'acte de clément Duval, une première chez les anars, de reprise individuelle, engendra des polémiques et le mouvement anarchiste français fut divisé ; certains désapprouvaient (comme Jean Grave) ou d'autres admettaient le geste sans l'approuver (comme Séverine), d'autres soutenaient carrément Duval (comme Elysée Reclus).


Au bagne :


Clément Duval arrive aux îles du Salut (Guyane) le 24 avril 1887, il y restera 14 ans. C'est un des premiers anarchiste à atterrir dans ce cloaque ; dés le début, Duval se heurta avec certains gardiens de la pire espèce, ce qui lui vaudra de nombreux séjours à l'isolement dans de sordide cachots, et souvent pour des broutilles, mais Duval, avec son caractère intraitable, ne se laissa jamais faire ! Il dut endurer, tout comme ses compagnons d'infortune, toutes les vexations, infamies des gardiens, des conditions pénibles de vie (avec la chaleur, les serpents, la vermine, les épidémies, le manque de nourriture et le travail harassant), un univers effroyable où beaucoup tombent comme des mouches.


Un jour, Duval est prit à partie par un imbécile de gardien qui lui reproche d'être anarchiste, Duval lui répond que " tous ceux qui possèdent, c'est au détriment de ceux qui ne possèdent rien, par conséquent des voleurs : "principalement les fonctionnaires, les gens en place, qui consomment beaucoup et ne produisent rien".


Pendant toutes ces années de passées au bagne, Clément Duval connaîtra pratiquement tous les anarchistes qui atterriront dans ce merdier (de l'anarchiste italien Pini qui était son meilleur ami, en passant par Victor Cails, un anarchiste breton, Liars-Courtois, Meunier, Lepiez et Paridaen deux typographes anarchistes, Simon (ou "Ravachol II ") un complice à Ravachol, Chévenet, GirierLorion, et beaucoup d'autres.


De part son métier de serrurier, Duval fut solliciter par l'administration pénitentiaire pour occuper un poste à l'atelier des outils du bagne, Duval accepta mais refusa catégoriquement tout travaux qui seraient en rapport aux engins de supplices des bagnards (barres de " justice ", manilles, chaînes, affûter le couteau de la guillotine etc.) Duval eut plusieurs fois à subir des séjours au cachot d'isolement à cause de son refus obstiné à accomplir ce genre de basse besognes.


Il tenta maintes et maintes fois de s'évader, toutes ces tentatives échouèrent (sauf la dernière !) à cause de mouchardages, de complices trop bavards (une " maladie " au bagne) ou simplement par malchance...


En dépit de tous ces échecs, Duval ne baissait pas les bras, ne cédait pas au découragement et ne manquait jamais l'occasion, face aux tracas ou sarcasmes de la chiourme (les gardiens) de leur crier haut et fort son appartenance à l'anarchie ! Duval dans ses mémoires, décrira de manière poignante son quotidien et celui des autres bagnards ; il dressera de nombreux portraits de bagnards ; il parlera aussi d'un des plus célèbres, "Papillon" mais Duval, n'en dira pas que du bien car c'était un égoïste, toujours du côté des plus forts, chose que Duval, en tant qu'anarchiste ne pouvait que rejeter, car Duval fera toujours preuve de solidarité envers ses compagnons (qu'ils soient anarchistes ou pas) ; avec ses amis anarchiste, il se réunissait avec eux autour d'un repas préparé dans un unique grand récipient, le fameux " plat anarchiste " comme écrira Duval.


L'entraide sera toujours de mise avec lui et sera toujours efficace pour lutter contre les injustices, les brimades de la chiourme (que Duval appelait de " bourriques "), des trahisons parmi les bagnards et les coups du sort. 


L'évasion du bagne


Clément Duval, au bout de la 18ème (!) tentative d'évasion réussit à se faire la belle avec d'autres bagnards ; il se réfugia, après plusieurs péripéties, à New York, aux Etats-Unis, accueilli par les anarchistes italiens. Le matricule 21551 (le numéro de Clément Duval au bagne) avait enfin réussit à s'échapper (le mois d'avril 1901)


A New York, chez les anarchistes italiens, une colonie nombreuse et solidaire, Duval fut accueilli en frère ; à plus de 50 ans, les pieds déformés, sous alimentés et usé par des années de souffrances, et n'y voyant plus guère, le " père Duval " finira sa vie chez les italiens de Brooklyn.


Duval rédigera ses souvenirs, avec l'aide de Luigi Galleani (son traducteur) ; un premier livre fut publié par "l'adunata dei refrattari" (une association d'anarchistes italiens new-yorkais), quelquesextraits furent publiés par " L'Endehors " en France.


Clément Duval meurt à 85 ans le 29 mars 1935 à Brooklyn, sans être revenu en France (à son grand regret). Juste quelques années auparavant, pendant l'épopée de la bande à Bonnot, Duval écrira aux journaux anarchistes de France pour défendre les anarchistes braqueurs de la bande à Bonnot.


Jusqu'au bout Duval, d'après ceux qui le rencontrèrent sur ses vieux jours, fut ardent et enflammé pour l'anarchisme ; Clément Duval, en dépit des années de souffrances au bagne, après l'exil, conservait la rage et l'envie de se battre pour l'anarchie.


Le mot de la fin est pour Clément lui-même : "Amis anarchistes, si vous agissez, faites vous plutôt tuer sur place, couper la tête. Mais n'allez jamais au bagne ! " 


SIDOX


A LIRE : "Moi, Clément Duval, bagnard et anarchiste" M.Enckell, Editions-Ouvrières. "Les coulisses de l'anarchie", Floro'squar,r Editions-Les Nuits Rouges.


Moi, Clément Duval, bagnard et anarchiste


Un siècle durant, des dizaines de milliers de condamnés ont été envoyés à la " guillotine sèche ". Rares sont ceux qui ont survécu au bagne, plus rares encore ceux qui ont pu raconter leur vie dans cet enfer. En 1887, l'anarchiste Clément Duval (1850-1935) proclame en cour d'assises le droit de se révolter mais aussi celui d'utiliser la fortune des riches pour servir sa cause. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, envoyé en Guyane, il ne cesse, pendant les quatorze années passées aux Iles du Salut, d'affirmer les valeurs de l'anarchisme. Parvenu à s'évader lors de dix-huitième tentative, il est accueilli à New York par des anarchistes italiens. Duval décrit dans ses mémoires, au-delà de la vie du bagne au jour le jour, la résitance à la faim, à la maladie, aux humiliations, et au système répressif.



Friday, January 28, 2011


Le Philosophe Meh-ti.

L’idée de solidarité en Chine au 5ème siècle avant notre ère

Alexandra David-Neel.







Trois philosophes Chinois sont généralement connus des Occidentaux. Le célèbre Khoung-tse (Confucius), son disciple Meng-tse (Mencius) et Lao-tse, l'auteur du Tao-te-king. Tchou-hi, le chef du Néo-confucéisme, qui occupe cependant une si grande place dans la philosophie chinoise, sort déjà du domaine des connaissances du public cultivé pour appartenir à celui des orientalistes... Le penseur à qui je compte consacrer prochainement un ouvrage est plus inconnu encore. Pas une ligne n'a été publiée sur lui en français. Quant à la bibliographie étrangère, mes recherches personnelles et les indications que je tiens de l'obligeance de l'érudit sinologue, M. Vissière, m'ont montré qu'elle était peu importante.


Meh-ti vivait vers le ve siècle avant notre ère; il fut le contemporain, ou précéda de peu, Meng-tse, son adversaire acharné. Nous manquons de documents sérieux relativement à sa vie. Ses œuvres furent englobées dans la destruction générale des livres ordonnée par l'empereur Thsinchi-Hoang ti. De même- que les autres écrits des philosophes, qui nous sont parvenus, les livres de Meh-ti se retrouvèrent, plus tard, dans des cachettes où des Lettrés zélés les avaient déposés pour conserver à la postérité les doctrines des vieux Maîtres.


Les caractères chinois employés par Meh-ti comme titre général de son enseignement représentent une main saisissant deux tiges de blé. L'interprétation qu'en donnent les auteurs chinois les plus autorisés est celle de : « Amour égal pour tous, Amour universel . » C'est sous ce titre de Philosophie de l'Amour égal et universel que j'entendis pour la première fois parler du système de Meh-ti par un Lettré d'Extrême-Orient. Cette dénomination éveilla mon intérêt. Je me demandai si, contre toutes prévisions, il fallait voir dans la doctrine de ce maître une doctrine de charité, au sens chrétien du mot. L'hypothèse me semblait assez improbable, ce fut alors que je m'attachai à l'idée d'étudier l'œuvre de Meh-ti et d'en livrer au public les parties les plus essentielles. Il me faut ici rendre hommage au concours bienveillant que m'a apporté M. le sénateur Stephen Pichon, ex-ambassadeur à Pékin et aujourd'hui Résident général de France à Tunis, qui s'est spontanément offert à faire les démarches nécessaires à mes recherches et a, ainsi, grandement facilité ma tâche. 


L'étude du traité de Meh-ti devait pleinement confirmer mon opinion première. Ce n'était pas, en effet, l'Amour du prochain, de l'Humanité... l'Amour, avec tout ce que, sous ce terme, nous entendons de passion impétueuse, d'entraînement irraisonné, et souvent irraisonnable, que prônait le vieux philosophe chinois, mais un sentiment plus terre à terre, d'essence purement sociale, une règle utilitaire visant l'ordre dans l'État, la sécurité et le bien-être publics, un précepte de sage prévoyance portant ses fruits en lui-même et non une vertu abstraite. En un mot, dans l'« Amour Universel » de Meh-ti je retrouvai l'idée de notre moderne Solidarité.


La pensée du Maître chinois s'exprime avec une simplicité, une candeur que les esprits entichés des philosophies à panache trouveront sans doute pauvre, voire même, peut-être basse et triviale dans le but, franchement avoué, que nous propose le précepte fondamental : Aimez votre prochain comme vous-même pour votre plus grand profit mutuel. II ne s'agit point, ici, de sentiments spéculatifs : aimer pour notre philosophe signifie accomplir des actes bons pour autrui. Dans ses discours il ne s'attarde pas à discuter sur la valeur morale ou le bien fondé de l'amour réciproque qu'il préconise, mais envisage ses résultats. La raison qui doit nous porter à nous aimer mutuellement, ou plutôt, à agir les uns envers les autres comme des gens éprouvant les uns pour les autres des sentiments cordiaux, c'est que chacun de nous y trouvera un bénéfice tangible. Le sentiment n'est intéressant que par ses fruits. Meh-li s'appuyant sur le cas le plus ordinaire où les actes matériels s'inspirent des dispositions mentales de l'individu, exhorte ses disciples à cultiver en eux les sentiments de bienveillance afin de les amener à se conduire en hommes bienveillants ; mais l'on peut très bien imaginer les théories de ce Maître adoptées par des hommes, enlevant à la pratique de l'entr'aide réciproque toute filiation morale pour en faire une loi strictement d'intérêt matériel assurant la sécurité et le bonheur de chacun des membres de la Société. 


Le caractère d'égalité que semble comporter l'Amour universel prêché par Meh-ti ameuta contre ce dernier un parti considérable de Lettrés :


« La secte de Meh, dit Meng-tse, aime tout le monde indistinctement, elle ne reconnaît points de parents. Ne pas reconnaître de parents c'est être comme des brutes et des bêtes fauves. » 
(Meng-tse, 1er livreVI, 9).


La logique paraît exiger, en effet, que le principe de l'Amour universel comporte l'égalité de cet amour. En supposant que nous accordions aux indifférents — dont nous sommes, aujourd'hui, enclins à léser les intérêts à notre profit ou à celui des êtres qui nous sont chers — une part dans notre affection, part minime n'égalant pas celle que nous donnons à nos proches, leur situation ne sera guère modifiée. Au lieu de l'indifférent nous aurons le moins aimé qui en maintes occasions demeurera comme devant le sacrifié.


Meng-tse et les autres détracteurs de Meh-ti n'avaient point manqué de pousser le principe jusqu'en ses plus rigoureuses conséquences et d'en profiter pour exciter les colères des Chinois contre le téméraire capable d'oser prétendre, sur la terre classique de la Piété Filiale, qu'il convient d'aimer, d'égal amour, son père, son fils et le passant inconnu que l'on croise dans la rue.


Reste à savoir si Meh-ti poussait ainsi ses idées à l'extrême ou si, comme la plupart des philosophes, il n'y apportait pas les tempéraments nécessaires pour les rendre plus aisément acceptables. Nulle part, nous ne le voyons renier ou attaquer les sentiments familiaux. Au contraire, nous l'entendons fréquemment qualifier de «désordre» les cas où la piété filiale, l'amour paternel et fraternel sont offensés. Il accepte tout entière la loi morale des devoirs des enfants envers leurs parents et place sur la même ligne, les concevant comme aussi impératifs, les devoirs des parents envers leurs enfants. Ces devoirs, Meh-ti, sans s'attarder à des questions de sentiments, les porte immédiatement sur le terrain positif où il se meut d'habitude. L'entr'aide mutuelle, le dévouement dans les circonstances critiques, le bien-être matériel assuré à ses proches par tous les moyens dont l'on dispose, voilà ce que vise notre philosophe dans le cadre des relations familiales, voilà ce qu'il rêve d'étendre à la grande famille comprenant la Chine tout entière.


Par une coïncidence bizarre, Meh-ti se rencontre avec l'Evangile dans le tableau succinct qu'il trace, des œuvres de celui qui a adopté le principe de l'« Amour Universel ».


« Celui qui adhère au principe de la distinction, dit : Comment pourrais-je être pour la personne de mon semblable comme pour ma propre personne et pour les parents de mon semblable comme pour mes propres parents? Raisonnant de cette manière il peut voir son semblable avoir faim et ne pas le nourrir, avoir froid et ne pas le vêtir, être malade et ne pas le soigner, mort et ne pas l'ensevelir. Le langage et la conduite« de celui qui adhère au principe de l'Amour Universel sont différents. Celui-ci dit : « J'ai compris que celui qui veut jouer un rôle élevé parmi les hommes doit considérer la personne de son semblable comme sa propre personne, les parents de son semblable comme ses propres parents. Ce n'est qu'ainsi qu'il peut parvenir à ce rang. Raisonnant dans ce sens, quand il voit. son semblable avoir faim, il le nourrit; avoir froid, il le vêt; être malade, il le soigne; mort, il l'ensevelit (1). »


C'est précisément en se basant sur la matérialité de ses desiderata que Meh-ti arrive à concilier, jusqu'à un certain point et avec une ingéniosité attrayante, la doctrine de l'amour « égal pour tous » et. les attachements particuliers des liens du sang ou de l'amitié. Comme toujours il en appelle à notre intérêt :


« ... Ceux qui condamnent, le principe de l'Amour Universel disent :
— II (l'amour universel) n'est pas avantageux au dévouement entier qui nous est prescrit (envers nos parents) ; il fait injure à la Piété filiale.


Notre Maître dit (2). 
— Un fils pénétré de piété filiale a à cœur le bonheur de ses parents. Il envisage donc comment celui-ci peut être assuré. Dans cet ordre d'idée doit-il désirer que les hommes aiment ses parents et leur procurent des satisfactions. Il est évident qu'il le désire. Que doit-il faire lui même en vue d'atteindre ce but? Il faut qu'il s'exerce à aimer ce les parents des autres et à leur procurer des satisfactions afin que l'on
« se conduise de même envers les siens... »


Le philosophe veut nous faire comprendre qu'en lésant les intérêts des parents ou des amis d'autrui, nos parents ou nos amis courent le risque de souffrir l'effet de représailles. Ce mode de conduite, ajoute-t-il, ne doit pas être considéré comme applicable seulement en quelques cas isolés. Il peut, il doit s'étendre jusqu'à devenir une règle générale car il est en parfait accord avec le sens naturel. Et il termine en citant ces antiques vers du a Livre des Rois  :


« Chaque parole trouve sa réponse
« Chaque action sa récompense
« On me donne une pêche
« Je rends une prune ».


Ce principe de l'Amour Universel, dit Meh-ti, beaucoup le combattent ou le raillent et cependant, dans la pratique, n'est-ce pas vers lui, vers ses adeptes que l'on se tourne :


« Voici un officier revêtu de sa cotte de maille, de son hausse col, de son casque. Il est sur le point de prendre part, comme combattant, à une bataille; quelle en sera, pour lui, l'issue : la vie ou la mort?... On ne peut le prévoir... Ou bien voici un officier sur le point d'être chargé« d'une expédition dans un pays lointain : l'issue du voyage, l'aller, le retour sont pleins d'incertitudes. Dans ces deux suppositions, à qui cet officier confiera-t-il la surveillance de sa maison, la garde de ses parents, le soin de sa femme et de ses enfants ? Je pense qu'il n'y a pas sous le ciel, un homme, une femme assez stupide pour — s'il condamne le principe de l'Amour Universel maintenir sa foi jusqu'au bout (en accordant sa confiance à un égoïste qui n'a point le respect des intérêts d'autrui)... C'est en paroles que l'on condamne le principe de l'Amour Universel et quand vient l'occasion de choisir entre lui et le principe contraire, c'est à lui que l'on donne la préférence. Les paroles et la conduite sont, ici, en contradiction... »


Meh-ti se retourne ensuite contre ceux qui, tout en admirant ses théories, les déclarent impraticables, l'amour de « soi » parlant trop haut en chacun. La puissance de l'égoïsme, la crainte causée par la souffrance, l'ardeur passionnée que l'on apporte à la recherche de la jouissance, le penseur chinois ne les ignore pas, mais son calme philosophique n'en est point troublé. — Des choses plus difficiles ont été accomplies par les hommes, répond-il. Ils ont su maintes fois vaincre leur égoïsme, subir volontairement la douleur, renoncer aux joies de la vie, parfois à la vie elle même et cela, souvent, pour un but ridicule, une ambition grotesque, des préjugés absurdes. Puis, aussitôt il cherche à confirmer ses dires par des exemples puisés dans l'histoire de son pays :


« Le prince Ling de Ghing a.imait beaucoup les hommes minces. A son époque, les officiers réduisaient d'eux-mêmes leur nourriture jusqu'à la valeur d'une seule poignée de riz (afin de ne pas engraisser). Ils poussaient même le zèle si loin que certains étaient devenus d'une faiblesse telle qu'ils ne pouvaient marcher qu'avec l'aide d'une canne et, au cours de leurs promenades, devaient s'appuyer aux murailles (pour se soutenir). »


Une phrase brève, un tranquille haussement d'épaule devant cette manifestation de la sottise humaine, est toute la conclusion du philosophe :


« II ne faudrait pas plus d'une génération pour changer les mœurs du peuple, tant est grande son envie de calquer les siennes sur celles de « ses supérieurs. »


Un autre exemple succède à celui-ci. Par deux fois on le retrouve dans l'ouvrage de Meh-ti, soit que le trait qu'il rapporte fut très populaire en Chine à l'époque de notre auteur, soit que celui-ci le trouvât particulièrement caractéristique, ce qu'il me paraît être, en effet.


« Kâu-chien, le roi de Yûeh admirait passionnément la bravoure. Il employa trois années à y exercer ses officiers, puis, ne sachant pas s'il était arrivé à les rendre vraiment intrépides il fit mettre le feu à un navire sur lequel ils se trouvaient réunis. Alors saisissant un tambour, il se mit à le battre de ses propres mains, les pressant d'entrer dans le feu. Quand ils entendirent le tambour, les officiers se précipitèrent à l'envi parmi les flammes, les derniers rangs marchant sur les corps de ceux qui les avaient précédés, et ils piétinèrent le feu. Une centaine « périrent ainsi, soit dans les flammes, soit noyés, mais les survivants ne se retirèrent que lorsque le souverain battit de nouveau le tambour pour les rappeler... »
Faire le sacrifice de sa vie, supporter la mort dans les flammes est chose difficile, ceux-ci se trouvèrent capables de l'accomplir parce qu'ils «désiraient plaire à leur souverain... »


Le philosophe laisse tomber ses exemples; mais il ne conclut pas, comme l'on pourrait s'y attendre, en paroles véhémentes. Le déterminisme placide qui constitue le fond de la sagesse asiatique, s'y oppose : Les hommes sont tels qu'ils peuvent être. Le penseur, peut-être plus pour sa propre satisfaction que dans l'espoir de les transformer, leur signale les erreurs de conduite qui causent leurs maux; si la foule à qui il s'adresse, ne peut le comprendre, il ne s'en irrite point.


Pourquoi, alors qu'elle est rationnelle, alors que non seulement elle répond à nos sentiments idéaux d'humanité, de générosité, mais satisfait également nos intérêts matériels, pourquoi la doctrine de l'Amour Universel ou solidarité n'est-elle pas mieux accueillie ?...
« Elle ne plaît pas aux grands, aux « chefs » répond Meh-ti.


Faut-il chercher, sous ces paroles, une arrière pensée de révolte, l'expression d'un socialisme combatif ?... On en éprouverait aisément la tentation, mais il convient, je crois, de s'en garder.


Pourquoi les « grands » repoussent-ils la doctrine de l'Amour Universel et entravent-ils sa propagation ? — Pensent-ils que la désunion des petits, leurs luttes entre eux sont la meilleure sauvegarde de la situation privilégiée dont ils jouissent ? Pensent-ils qu'à la faveur des dissensions séparant les éléments populaires, leur autorité, leur tyrannie, leurs exactions s'exercent plus aisément ?... Peut-être Meh-ti le croit-il, mais il ne le dit pas, et semble même plutôt, attribuer l'hostilité des « grands » à un défaut d'intelligence, de compréhension de leur part : « Ils comprennent les petites choses et non la grande » (qui est d'établir un bon gouvernement). Nous risquerions donc de travestir sa pensée en nous lançant dans la voie hasardeuse des déductions trop légèrement fondées.


Ce que Meh-ti n'a dans tous les cas pas songé à attaquer, c'est le principe de la hiérarchie. Le Haut et le Bas, le Noble et le Vil — suivant les expressions très caractéristiques des auteurs chinois — les gouvernants et les gouvernés forment une dualité sociale dont il ne conteste en aucun moment la légitimité et la haute nécessité.


L'idéal de Meh-ti est un Gouvernement fort : « II faut que le haut gouverne fortement et que le bas travaille fortement, alors la paix régnera... »


Après avoir failli voir, en notre philosophe, un révolutionnaire, il ne faut pas se hâter, sur une phrase, telle que cette dernière, de le considérer comme un soutien du despotisme et de l'autocratie. Ce serrait errer plus grandement encore :


« Ce système (celui exposé par Meh-ti) ne consiste pas à gouverner le peuple par l'omnipotence d'un seul dont l'autorité s'exerce sur tous... »


Les chefs, les gouvernants seront ceux qui sont capables de gouverner : les intelligents, les sages. Les gouvernés seront les esprits médiocres incapables de vues profondes, ignorants qu'il convient de tenir en tutelle. Mais le haut et le bas sont des démarcations éminemment transitoires, dépendant de la seule valeur individuelle et momentanée.


« ... Les fonctionnaires n'ont pas de noblesse définitive, le peuple n'a point de bassesse irrémédiable... »
«... On élève les gens capables, fussent-ils ouvriers ou cultivateurs, on leur donne des fonctions élevées avec de gros appointements... »


Meh-ti n'en était pas a croire que la fonction put contenir, en elle même, les éléments de démoralisation que l'on attribue, souvent, aux seuls mauvais penchants de l'homme qui en est investi. Il préconise l'établissement d'une étroite solidarité unissant tous les degrés de l'échelle hiérarchique, chacun s'employant selon ses facultés pour le bien commun, chacun occupant la place qui convient à ses aptitudes naturelles et s'en contentant.


« De là beaucoup de crimes (suivis) de châtiments sévères, avec ces deux choses un royaume est troublé. »


« On voudrait en vain, alors, qu'il n'y ait pas de troubles, cela n'est plus possible. »


La vertu majeure de l'individu dans l'Etat est son utilité, les sentiments familiaux, eux-mêmes, ne peuvent pas faire accepter l'être inutile :


« Un père, même s'il a le cœur tendre, n'aime pas un fils sans utilité. »


II faut donner de soi à autrui et recevoir de lui ; les avares, les solitaires sont les ennemis du bonheur public.


« Celui qui détient des richesses sans vouloir les partager avec autrui ce n'est pas digne que l'on soit son ami. »


Et les richesses ce ne sont pas seulement l'or, la terre et ses produits, ce sont aussi les richesses de l'intelligence, les aptitudes physiques ainsi que nous le voyons dans les préceptes suivants dont l'observance fait de l'homme un sage :


« Celui qui possède la force doit aider l'homme ; celui qui possède des richesses doit les partager avec l'homme; celui qui possède la doctrine (c'est-à-dire qui est instruit) doit enseigner l'homme. »


Je ne puis m'étendre d'avantage sans dépasser les limites d'un mémoire de ce genre. Dans le volume que je compte consacrer à Meh-ti je pourrai suivre cet auteur dans les multiples développements par lesquels il s'efforce de nous démontrer qu'en tous les domaines la solidarité est productrice d'ordre, d'harmonie, de bonheur moral et matériel. Pour donner plus de poids à ses assertions, le philosophe chinois ne manque pas, selon l'invariable coutume de son pays, de nous représenter son principe d'« Amour Universel » comme directement inspiré par l'exemple du Ciel « dont les dons généreux sont sans partialité » « qui procure à tous des biens utiles »,
etc.. 11 invoque aussi l'Antiquité, cette époque héroïque de l'histoire chinoise où vivaient les Yao, les Chun et autres saints monarques qui passent pour avoir été le modèle de toute sagesse. Par maints traits empruntés aux vieilles chroniques il nous les montre pratiquant le principe de l'« Amour Universel », mais au milieu de ces discours — concession faite, peut-être, aux mœurs contemporaines — Meh-ti n'abandonne point son principal argument et c'est toujours le très utilitaire : « Aimez-vous les uns les autres pour votre mutuel avantage » qui revient comme la raison définitive devant emporter notre adhésion au principe de la solidarité.


Ainsi, en dépit des 25 siècles qui les séparent, le vieux penseur chinois et nos sociologues modernes peuvent se rencontrer sur le terrain commun de cette sagesse pratique, doublement sage, qui n'essaie point de généraliser parmi les humains des vertus exceptionnelles et anormales, mais, prenant l'homme tel qu'il est, s'appuie sur son instinctif et légitime égoïsme, s'efforçant de lui démontrer que l'intérêt bien compris de cet égoïsme, doit le porter à ce respect de l'égoïsme d'autrui sans lequel il ne peut exister ni sécurité, ni ordre, ni bonheur social.


Le Haut, le Noble, malgré la supériorité que lui confère le savoir, l'intelligence ne doit pas se contenter de régir avec une dédaigneuse bienveillance le Bas, le Vil; il faut que le dirigeant se pénètre de la mentalité du dirigé et qu'entre tous les deux il y ait « échange de pensées » :


« Les anciens saints rois ont compris qu'ils faut nommer des chefs en accord avec le peuple, alors, entre le Haut et le Bas, il y aura échange de pensées. »


Monarques et fonctionnaires, tous ceux qui ont a conduire les masses populaires, ne peuvent le faire avec équité et pour le bien du pays, que s'ils sont arrivés à entrer dans la manière de voir du peuple, à comprendre la façon dont il envisage les choses :


« Qu'est-ce qui détermine la paix entre le Haut et le Bas. C'est que les monarques s'assimilent les sentiments du Bas. Alors règne la paix, autrement c'est le trouble. »


« Quand les souverains se sont assimilé les sentiments du Bas, par ce fait ils comprennent ce qui est le bien et ce qui est le mal du peuple. »


« Quand les souverains ne se sont pas assimilé les sentiments du peuple, ils ne comprennent pas le bien et le mal du peuple. Alors les châtiments et les récompenses qu'ils distribuent ne sont point conformes à la justice et le royaume est troublé. Donc, lorsqu'on doit récompenser ou châtier, si l'on ne s'est pas encore assimilé les sentiments du Bas il faut absolument se livrer à un examen préalable. » 


C'est-à-dire se rendre compte des sentiments d'après lesquels le peuple juge et agit.


« Comment se fait-il aujourd'hui que ceux qui sont en Haut ne peuvent pas gouverner ceux qui sont en Bas et que ceux qui sont en Bas ne peuvent pas servir ceux qui sont en Haut ? »


« C'est parce que le Haut et le Bas se méprisent mutuellement. »


« Pourquoi ? Parce que leur manière de voir est différente. »


La nécessité de la solidarité est présentée de mille façons diverses dans l'ouvrage de Meh-ti, soit qu'il l'envisage dans le domaine matériel, ou dans le domaine intellectuel. II ne manque pas d'affirmer l'étroite relation entre les faits matériels et les conséquences morales qu'ils engendrent.


La misère du peuple est la plus grande source de désordre publique, le luxe outré des classes du Haut entraîne inévitablement la dépravation et la révolte chez celles du Bas :


«... Ainsi les riches vivent dans le luxe et le peuple souffre le froid et la faim. »






1) Comparez Evangile de Matthieu, chap. XXV, verset 34 et suivants.
2) Comme les ouvrages analogues, le traité contenant les doctrines de Meh-ti fut rédigé par un ou quelques uns de ses disciples ; d'où la forme employée : « Notre Maître dit... »

Tuesday, November 02, 2010

La Bible,
Un précis de génocide

« Lorsque le Seigneur, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession... »
« et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations... »
« Lorsque le Seigneur, ton Dieu, te les aura livrées... »
« ...détruis-les totalement. Ne traites point d'alliance avec elles, et ne fais point grâce. »
Deutéronome 7: 1-2

« ... ne laisse la vie à rien de ce qui respire. Détruis-les complètement. »
Deutéronome 20: 16-17

« L'épée du Seigneur est baignée dans le sang. Leur terre sera trempée de sang. »
Isaïe 34: 6-7

« Malédiction à qui retient son épée du carnage ! »
Jérémie 48: 10

« Détruisez totalement tout ce qui leur appartient... »
« ...mettez à mort hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et moutons, chameaux et ânes. »
Samuel 15: 3

« Je rendrai mes flèches ivres de sang tandis que mon épée dévorera les chairs... »
« ...le sang des blessés et des captifs. »
Deutéronome 32: 42

« Tu dois détruire tous les peuples que le Seigneur ton Dieu te donne... »
« Ne les regarde pas avec pitié. »
Deutéronome 7: 16

« Moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux... »
« ...punissant les enfants pour les péchés de leur père jusqu’à la 3ème et 4ème génération. »
Exode 20: 6

« Car le Seigneur ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu jaloux. »
Deutéronome 4: 24

« Sa colère s'enflammera contre vous et vous détruira de la surface de la terre. »
Deutéronome 6: 15

« Le monde entier sera consumé par le feu de ma colère jalouse. »
Sophonie 3: 8

La Bible : Un précis de génocide
Basé sur une fausse idée de Dieu

Gilad Atzmon

Original :
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Source :

Monday, September 06, 2010


La récupération du Vril par le 3° Reich occulte

Avant de lire cet article paru dans le numéro 7 de la revue Undercover, il est nécessaire de rappeler que :

« Dans la légende, écrit Jean-Louis Bernard, le « pouvoir vert » ou « rayon vert » est la force cosmique fondamentale que l’« imposteur céleste » Lucifer aurait dérobé. Même légende outre-Atlantique, à propos de Gukup-Cakix, et chez les Hourrites de Cilicie, à propos de Koumarbi. Rayon de vie, le pouvoir phosphoros devint, à travers Lucifer, rayon de mort, car utilisé en dehors des lois d’harmonie universelle. »

L’eschatologie du Tantra de Kalachakra prophétise un terrible conflit qui sera provoqué par un pouvoir malveillant qui dominera la planète. Le bellicisme universel de l'ordre mondial ennemi du dharma sera-t-il fondé sur le vril noir, le rayon de mort luciférien ?

« C’est alors qu’éclatera une nouvelle guerre, qui ne sera pas limitée à notre planète puisque des forces extraterrestres interviendront dans les combats. Les massacres et les destructions dépasseront en horreur tout ce que nous avons connu jusque là. […] Au moyen d’armes puissantes inconnues, décrites comme des harpons et des roues célestes… » Le Tantra de Kalachakra http://www.buddhaline.net/spip.php?article97


Il est difficile de parler du VRIL et de l’énergie libre sans qu’on nous oppose l’exemple des nazis qui furent les premiers à expérimenter cette technologie avec succès.

On peut supposer que leur arsenal est soigneusement dissimulé en Amérique ou au Pôle Sud, en attendant que les nappes de pétrole soient à sec…

Le détournement de l’énergie libre par les nazis nous confirme que cette force ne doit pas être prostituée pour les besoins d’une société matérialiste.

Il demeure une question troublante : pourquoi le 3° Reich, en possession de ces engins redoutables pouvant facilement écraser les alliés, n’en a pas fait usage ?

Cela nous renvoie à la thèse de la fausse défaite des nazis, et de la victoire apparente des alliés.

Le présent exposé démontre que l’énergie libre était maîtrisée dès les années 30, mais que plus de 70 ans plus tard, tout le monde (surtout les Etats-Unis qui ont hébergé les savants allemands) fait encore semblant de l’ignorer.


Dans la ville de Vienne d’avant la première guerre mondiale, l’occultisme était une forme de théologie extrêmement populaire.

L’intérêt marqué pour les enseignements anciens et ésotériques entraîna l’émergence et la résurgence, de nombreuses confréries, doctrines et ordres.

Le point commun entre ces confréries consistait en leur obsession à planifier et préparer l’arrivée d’un nouvel “ âge d’or ”.

Hitler avait lu tous les ouvrages possibles sur le mysticisme et les sujets connexes. Il croyait que le monde devait être remodelé de manière à préparer le terrain à la naissance prophétisée d’une nouvelle Babylone.

De source sûre, Adolph Hitler avait lu l’ouvrage de Bulwer Lytton, intitulé The Coming Race (la race nouvelle), au sujet d’une race souterraine qui aurait possédé une technologie surnaturelle et qui, selon le roman, était destinée à régner sur la terre.

Ceci était probablement dû à sa fascination pour les légendes occultes – comme les traditions bouddhistes au sujet du monde souterrain nommé Agharta et les légendes hindoues évoquant une caverne reptilienne appelée Patala, etc.

Ce roman rendit Hitler fanatique au point de s’attendre en permanence à l’invasion imminente de la terre par les forces souterraines, et à préparer des alliances avec ces races de manière à pouvoir alors être associé à la domination de la planète.

Certains ont élaboré une théorie quelque peu inhabituelle, selon laquelle ces êtres souterrains seraient divisés en trois groupes principaux ; humains tels les sorciers, humanoïdes reptiliens qui seraient apparemment une rémanence des anciennes espèces de sauriens bipèdes de type raptor qui auraient réchappé à l’extinction de leur race en se réfugiant dans des réseaux de cavernes souterraines (littéralement des créatures de donjons & dragons...), et enfin, de petits frelons cybernétiques grisâtres.

C’était également l’époque des grandes découvertes et avancées de la science.

A Vienne en 1917, lors d’une célèbre entrevue, un médium, un pilote, deux occultistes, ainsi qu’un membre des Chevaliers de l’Ordre du Temple, échangeaient leurs vues au sujet du Nouvel Âge. Ils parlaient de leurs révélations et de la possibilité de contacter d’anciennes divinités germaniques et babyloniennes.

Il est possible que cette entrevue ait été à l’origine de la formation de la Société secrète de Thulé, qui elle-même engendra le Parti National Socialiste Allemand, les SS et les Sociétés du Vril.

Leur source de pouvoir était le “ Soleil Noir ”, une lumière intérieure invisible, toujours présente et toujours prête à livrer un pouvoir sans limites à qui en possède le secret. Le symbole du Soleil Noir est apparu dans de nombreuses civilisations anciennes, y compris la civilisation babylonienne.

La Société de Thulé, 1917.

La Société de Thulé a été fondée par trois hommes en 1917. Située à Münich, elle était le creuset de nombreuses obédiences. En 1921 Hitler fut pris comme orateur et, inspiré par les croyances de la Société de Thulé, échafauda son projet d’Empire millénaire.

La Société du Vril, 1919.

Certains groupes firent sécession. L’un d’eux devint la Société du Vril en 1919. Ce groupe comptait des médiums et des experts des philosophies et des manuscrits anciens, en particulier ceux des Sumériens et des Babyloniens. Il y avait également deux scientifiques très versés dans les énergies alternatives. Leur but était de réussir à communiquer avec les corps célestes du passé, voire même de voyager dans le temps.

La machine à voyager dans le temps,1922.

A partir de ces réunions, le groupe élabora un plan étrange pour utiliser leurs connaissances afin de construire une machine à voyager dans le temps. Celle-ci devait les transporter vers les confins de l’univers et du temps, et les amener devant les Dieux eux-mêmes.

Les expériences avec cette machine durèrent environ deux ans et on ignore ce qu’il en ressortit. Par contre, il est établi que cette étude servit de point de départ au développement de l’Unité de Pouvoir de lévitation du Vril. On pense que la machine fut testée en 1924, apparemment dans une usine allemande de Messerschmidt.

Rudolph Hess

Rudolph Hess était membre de la Société de Thulé et encouragea des scientifiques allemands à poursuivre leur étude des nouvelles technologies.

Viktor Schauberger

On pense que Viktor Schauberger, inventeur, fut associé à ces groupes ésotériques. Il perfectionna de nombreux prototypes d’engins volants sur la base de la théorie de la lévitation. La pierre angulaire de ses études n’était autre que la puissance électro-gravitationnelle et tachymétrique, la résonance harmonique et les proportions harmoniques.

On raconte que Schauberger aurait utilisé des formules mathématiques pythagoriennes secrètes, détenues par les Templiers, pour développer sa conception de l’implosion.

L’implosion est l’utilisation du potentiel de l’univers intérieur dans l’univers extérieur. Il fut stupéfait de constater à quel point cela pouvait être utile pour générer un pouvoir propre et sans limites. Ces secrets stimulèrent sa fascination pour les vibrations de l’univers.

Les études conduisirent également à la découverte de l’anti-matière et de ses applications dans le dépassement des forces de la gravité.

Hitler mit la main sur Schauberger et lui demanda de former ses proches collaborateurs sur ses découvertes.

Les frères Horten et “l’aile volante”

De nombreux dessins d’aile volante remontent à des modèles allemands, comme ceux des frères Horten dans les années 30.

L’un des plus grands appareils supersoniques delta de cette époque, était l’infortuné bombardier Valkyrie.

La Société du Vril et son disque volant – 1934

Au milieu de l’année 1934, la Société du Vril mit au point son premier engin volant en forme de disque mû par l’anti-gravité.

L’appareil RFC 1, fut conçu par le Dr Schuman et un ingénieur allemand.

Un film intitulé “ La Première Femme sur la Lune ”, ayant pour thème les voyages spatiaux, fut produit par la Compagnie Nationale Allemande du Film. Les recettes servirent à la construction de la première fusée spatiale, par une équipe dirigée par Von Braun.

Avant la fin de l’année 1934, la Société du Vril testait déjà l’appareil RFC 2, disposant d’un système de propulsion amélioré et d’une conduite à impulsion magnétique.

Les contours devenaient flous lorsque l’engin accélérait, et il émettait des lumières vives dont la couleur changeait en fonction de la puissance de l’appareil.

Ce n’est que quatre années plus tard que les allemands mirent en œuvre le déplacement supersonique.

Les SS, et leur toute nouvelle Société du Soleil Noir, témoignèrent de l’intérêt pour les travaux de la Société du Vril, et lancèrent des recherches sur les énergies alternatives.

A l’origine, leur but était d’acquérir l’indépendance énergétique vis-à-vis des pays fournisseurs de pétrole. La branche de l’organisation en charge de la recherche fut baptisée SS E4. La section SS E4 développa rapidement son propre appareil.

Le RFC-4 / HANEBU 1 – 1939

Vers la fin de l’année 1938, le RFC-4, un appareil circulaire à hélice, fut développé spécialement pour étudier le comportement en vol des appareils en forme de disque.

Le RFC5, ou Haunebu 1, affichant la bagatelle de 65 pieds d’envergure, vit le jour en 1939.

Il effectua son premier vol en Août.

A la fin de l’année 1940 un RFC2 fut utilisé pour des missions de reconnaissance.

Des réglages du Haunebu 2 (RFC 6) furent aussi réalisés. Cet appareil en forme de disque mesurait de 26 à 36 m d’envergure et entre 9 et 11m de haut.

En juillet 1941 fut conçu un appareil gyroscopique à réaction et décollage vertical. Les tests commencèrent à la fin de l’année 1942, mais le prototype souffrait de sérieux défauts de conception.

Le VRIL 1 – 1942

Au cours de l’hiver 1942, le Vril 1 (301) fut testé à l’aérodrome du Vril. C’était un monoplace avec une longueur hors-tout de 36 pieds. Trois canons dépassaient de sa coque.

Ceci conduisit au développement d’appareils plus communément connus sous le nom d’OVNIs. Parmi ceux-ci, le Bolenzo, le Shreiber et le Methe.

Les travaux sur le RFC 7t en forme de disque (plutôt que de soucoupe) commencèrent en 1942. A leur achèvement, l’équipe de scientifiques se réjouissait d’avoir conçu un engin léger à la fois fiable et fonctionnel.

Les SS avaient aussi prévu semble-t-il, de construire un vaisseau spatial de type Haunebu de grande taille, d’un diamètre de plus de 400 pieds.

Selon certaines rumeurs ils auraient également testé avec succès le Haunebu 3 d’une longueur de 230 pieds.

Il s’agissait de vaisseaux-mères capables de transporter de nombreux petits Haunebu.

En décembre 1942 au-dessus de la France, un pilote de la Royal Air Force aux commandes d’un avion intercepteur Hurricane, vit deux sources lumineuses proches du sol lui tirer dessus alors qu’il volait à une altitude de croisière de 7000 pieds.

Au début il prit ces lumières pour des feux traceurs (des positions ennemies). Mais lorsqu’elles se mirent à monter et à le suivre, en reproduisant la moindre des manœuvres qu’il exécutait afin de fuir, le pilote réalisa qu’elles étaient contrôlées par un être doué d’intelligence. Les lumières, qui restaient à une distance constante l’une de l’autre, le poursuivirent pendant quelques miles.

Opération Alderbaran – 1943/44

La Société du Vril se réunit en 1943 et mit au point l’Opération Alderbaran.

Des occultistes prétendaient avoir reçu des informations à propos d’un système planétaire habité par les Dieux. Ils disposaient même de cartes de ces paysages lointains.

Les Sociétés du Vril et de Thulé croyaient que le système solaire Alderbaran était distant de la terre de 68 années-lumière.

Le soleil, Alderbaran, était entouré de deux planètes habitées.

Les deux ensemble composaient l’Empire Sumérien (sur le plan céleste).

Les 3 et 4 janvier 1944, une entrevue a eu lieu entre Hitler et Himmler au sujet de la Société du Vril et de leur projet de construction d’un tunnel qui serait indépendant de la vitesse de la lumière, et pour le lancement d’un vaisseau spatial au travers de ce tunnel en direction d’Alderbaran.

Certains prétendent même qu’un voyage temporel réussi avait déjà eu lieu, au cours duquel les allemands avaient été transportés à l’intérieur de leur appareil, au temps de Babylone, et avaient été accueillis comme les “ Dieux Blancs ” des anciennes légendes sumériennes et babyloniennes.

Les Foo Fighters

Les Foo Fighters faisaient léviter des globes lumineux, d’environ un mètre de diamètre, qu’ils faisaient franchir silencieusement les lignes de chasseurs et de bombardiers alliés et nazis durant la 2° guerre mondiale. Ceci ne fut jamais officiellement expliqué.

Le 29 septembre 1944, à 10:45 du matin, un pilote d’essai testait un nouveau Messerschmitt, ME 262 Schwalbe, lorsque deux points lumineux sur sa droite attirèrent subitement son attention.

Il se rua à pleine vitesse dans cette direction et se trouva nez à nez avec un objet cylindrique, de plus de 300 pieds de long, avec des ouvertures latérales, et équipé de longues antennes situées à l’avant et mesurant près de la moitié de sa longueur totale. S’étant approché à une distance de 1500 pieds, le pilote fut stupéfait de constater que cet appareil se déplaçait à près de 2000 km/h.

Le Foo Fighter était en réalité un prototype émasculé, sa mission étant de voler près des appareils ennemis et de dérégler leurs instruments de navigation et de communication. Les allemands connaissaient l’appareil sous le nom allemand de “ tortue ”, en raison de son apparence au sol.

En novembre 1944, le lieutenant Schlater, pilote de l’US Air Force, prétendit avoir vu des boules de feu rougeoyantes danser tout près de son fuselage.

Le 14 décembre 1944, l’existence des Foo fighters fut divulguée au monde entier lorsqu’un communiqué de Reuters sur le phénomène parut dans le New YorkTimes.

Dans “ Document OVNI ”, de Don Berliner, Whitley Strieber décrit une confrontation de la façon suivante: 1944, un après-midi sur le Nord de l’Italie, lumière vive, ciel dégagé. Des bombardiers américains arrivent sur la plaine du Po, ayant pour mission d’attaquer les positions défensives allemandes. En bas, la Luftwaffe envoie quelques Me-109.

Alors que les chasseurs allemands sont en phase d’ascension, les pilotes remarquent des boules lumineuses rougeoyantes juste à l’extrémité des ailes. Au même moment, les aviateurs américains remarquent le même phénomène – des boules lumineuses qui font irruption au beau milieu de leur formation.

Les pilotes des deux côtés regardent ces objets avec attention. Tous pensent à une sorte d’arme secrète à tête chercheuse. Les pilotes se plaignaient régulièrement de problèmes de combustion lors des confrontations avec ces Foo Fighters.

Harry Truman mandata le général Jimmy Doolittle pour enquêter sur les Boules de Feu Volantes allemandes, ou Foo Fighters, pendant la deuxième Guerre Mondiale.

Cet officier rapporta que ces Foo Fighters étaient bien réels, mais n’étaient pas issus de la technologie allemande et étaient vraisemblablement d’origine extraterrestre.

L’ancien pilote Wendelle Stevens déclare que les foo fighters ne pouvaient ni être abattus ni semés par les appareils. Les Foo Fighters imitaient les manœuvres des avions de combat et les pilotes de l’Air Force ne pouvaient pas les déloger. Stevens ajoute que les premières apparitions de Foo Fighters remontent à 1942.

On pense que l’appellation de Foo Fighter vient d’un personnage de dessin animé, nommé Smokey Stover, qui disait tout le temps : “ Là où il y a du foo, il y a du feu. ”

Quelqu’un a appelé ces boules de lumière Foo Fighters et le nom est resté (les aviateurs américains les surnommaient également Kraut Balls (les “ boules des Fritz ”).

L’ex-agent de la CIA, Virgil Armstrong, a établi qu’à la fin de la seconde Guerre Mondiale, Hitler et les SS étaient en possession d’au moins deux “ soucoupes volantes ” Hanebu totalement opérationnelles.

L’une d’elles était capable de réaliser des pointes de vitesse à 1200 miles à l’heure, des changements de direction à 90°, et des décollages verticaux. Armstrong rapporta que la deuxième pouvait aller deux fois plus vite, et qu’elle était pourvue en sa partie basse de pistolets laser capables de transpercer une épaisseur d’armure de quatre pieds.

La Machine Andromède

Vers la fin de la guerre, les SS construisirent la Machine Andromède, une station spatiale pour OVNIs. Elle utilisait le Système de Gravitation du Vril.

Le V7 – 1945

Le 17 avril 1945, Hitler fut informé qu’un autre appareil, le V7, avait été testé au-dessus de la Baltique. Le V7 était un hélicoptère supersonique doté de 12 moteurs turbo BMW.

Il fut mis en marche selon un circuit peu conventionnel et atteignit l’altitude de 80000 pieds dès son second vol.

Il existe des preuves amplement suffisantes qui permettent de démontrer que des milliers de Nazis purs et durs se sont introduits aux Etats-Unis, et ont infiltré tous les niveaux de la structure de renseignements militaires et industriels, que les Rockefeller dirigeaient pour l’essentiel tout en graissant la patte aux présidents états-uniens pour qu’ils contrecarrent les pouvoirs du Congrès [par veto, mandats exécutifs, nomination plutôt que l’élection des cadres des principales agences, et la création de plusieurs agences secrètes opérant sous des classifications de “ sécurité ” auxquelles les membres les plus influents du Congrès n’avaient pas accès].

D’autres sources parlent de Nazis “ Antarcticains ” qui auraient infiltré en profondeur les réseaux de grottes et d’anciens tunnels laissés par les Lémuriens et Atlantéens, situés sous la partie occidentale des Etats-Unis.

De vieux journaux du Nouveau Mexique, datant du début des années 40, évoquent la recrudescence de “ touristes ” allemands qui “ colonisaient le Nouveau Mexique ”, visitant les grottes et les mines, s’appropriant de nombreux biens fonciers, et s’engageant dans d’autres types d’activités pour le moins étranges...

Opération Paper Clip et Werner Von Braun – 1945

Le 15 Août 1945, le Président américain Harry Truman, délivra un mandat officiel et en mars 1946, commença la collecte de documents allemands relatifs à l’étude sur les nouvelles technologies.

L’opération, connue sous le nom de 'Paper Clip', était en fait un paravent destiné à faire venir des scientifiques allemands aux Etats-Unis afin de développer un ‘système d’armes miracle’. Ce groupe était dirigé par Werner Von Braun.

Dr. Herman Orberth

Von Braun était un ancien disciple du grand pionnier de l’espace, le Dr. Herman Orberth. Orberth, considéré comme l’un des trois pères de l’ère spatiale, passe pour avoir soutenu la thèse de la relation extraterrestre.

Il a en effet déclaré : “Nous ne pouvons pas nous prévaloir d’avoir réalisé tout seuls les progrès accomplis dans certains domaines scientifiques ; nous avons été aidés”. Lorsqu’on lui demanda “par qui ?”, il répondit simplement “des êtres d’autres mondes”. (Extrait d’Alien Liaison).

En 1954, Orberth écrivit, “Je prétends que les OVNIs sont des vaisseaux spatiaux d’un autre système solaire. Je pense qu’ils sont vraisemblablement pilotés par des observateurs intelligents membres d’une race qui fait des recherches sur notre planète depuis des siècles. Ils utilisent probablement Mars ou une autre planète comme base-relais.

En 1955, Von Braun invita le Dr Orberth aux Etats-Unis où il travaillait sur des fusées en relation avec l’Agence de Balistique des Missiles de l’Armée, et plus tard avec la NASA.

Von Braun était le cerveau de la réalisation du premier satellite américain, Explorer 1, inauguré le 1 janvier 1958, et le programme de conquête de la lune était largement basé sur les recherches du scientifique nazi.

Les bases ‘spatiales’ nazies sur la lune et les grandes bases nazies en Antarctique.

Cependant peu de gens réalisent que la propulsion des fusées, sans compter la propulsion antigravitationnelle, faisaient partie intégrante des programmes spatiaux nazis. Les Nazis auraient-ils pu mettre le pied sur la lune avant les américains ? Quoi qu’il en soit, des rumeurs font état de bases ‘spatiales’ nazies sur la lune...et également de grandes bases nazies sous les montagnes de Neu Schwabenland (la Nouvelle Souabe) en Antarctique...

L’amiral Byrd au Pôle Sud à la recherche de disques nazis

A la fin de la guerre divers récits tentèrent d’expliquer ce qu’il était advenu des disques volants des nazis. Une rumeur prétendit que l’un de ces disques avait été sabordé au fond d’un lac autrichien.

Les théories les plus répandues soutenaient que ces disques avaient été acheminés dans le plus grand secret dans des régions peu accessibles d’Amérique du Sud, et plus particulièrement en Antarctique. Certains prétendent même qu’il existe une base allemande pour OVNIs dans l’Arctique.

On notera cependant avec intérêt que les Alliés, sous le commandement de l’amiral Byrd, organisèrent une opération en Antarctique. 30 sous-marins allemands croisant dans la zone de la Baltique étaient portés manquants à la fin de la guerre. Ils disposaient d’un système d’immersion prolongée leur permettant de séjourner sous l’eau jusqu’à plusieurs semaines d’affilée. On peut supposer que ces U-Boots aient servi à mettre la technologie allemande en lieu sûr.

4000 soldats, un navire de guerre, un porte-avions et une équipe de soutien logistique envahirent le continent gelé. On rapporte que ces forces armées auraient disposé de 8 mois et d’un soutien financier inconditionnel pour mener à bien l’opération.

Mais celle-ci tourna court et fut abandonnée au bout de huit semaines après la perte de nombreux avions.

L’amiral Byrd expliqua qu’au cas où une nouvelle guerre mondiale venait à se produire, il faudrait s’attendre à faire face à des engins volants capables de passer d’un pôle à l’autre.

Source : Undercover n°7