SERPENTS & DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay
« La littérature et la mythologie des anciennes cultures sont pleines de contes de dragons, de serpents volants et autres lézards ailés. Quelle était cette créature volante crachant le feu qui paraît avoir coexisté avec l'homme, quelquefois comme son bienfaiteur mais plus souvent comme son bourreau ?
Elles n’étaient peut-être que des créatures fabuleuses, le produit de l'imagination fertile de l'homme. D'un autre côté, il est possible qu'elles fussent la manifestation de quelque chose d'autre, d'événements si traumatisants et profondément enracinés dans son passé, que la connaissance de leur vraie nature a été inconsciemment supprimée. Il n'en reste seulement qu'un souvenir allégorique.
Plusieurs civilisations relient leurs racines ancestrales à de tels dragons, lézards ou serpents volants. Dans la plupart des cas, ils sont crédités d'avoir apporté les avantages de la civilisation à l'espèce humaine. De plus, ils sont souvent décrits comme son créateur réel.
L'homme ancien a décrit ces créatures comme des êtres supérieurs ou des dieux qui pouvaient facilement se déplacer dans les cieux dans leurs "chariots de feu" ou "barques célestes." Ils vivaient habituellement dans une "demeure céleste" et sont souvent descendus pour perturber les affaires de l'homme.
La culture la plus ancienne et la plus importante, celle de Mésopotamie, a probablement été fondée par ces dieux serpents. La colonisation de cette planète par ces créatures est décrite dans un des anciens documents le plus significatif : la "Liste des Rois Sumériens."
Daté du troisième millénaire avant J.-C., ce document fournit la succession des Rois de Sumer et leurs successeurs, la longueur de leurs règnes depuis, ce qui était pour les Sumériens, le commencement du temps quand leurs ancêtres sont venus ici et "descendirent" pour établir plusieurs villes sur la plaine alluviale de la Mésopotamie. S'appelant "Anounnaki," ces Proto-Sumériens sont crédités d’avoir établi la civilisation occidentale sinon, celle du Monde.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe beaucoup d'informations sur ces civilisations et les Sumériens, qui furent plus tard remplacés par les Akkadiens et les cultures Babyloniennes. Des nombreux monuments, objets fabriqués et tablettes cunéiformes qui ont été déterrés récemment, il est possible de reconstruire les événements qui se sont déroulés au début de l'espèce humaine.
Il y a aussi plusieurs preuves qui ont été originairement dérivées de la même source mais auxquelles on a donné une interprétation religieuse par leur transmission à travers des canaux sacerdotaux ou religieux. C'est de ce réservoir de sources anciennes que les histoires de l'Ancien Testament furent dérivées.
D'une combinaison de ces anciennes sources séculières et religieuses, il est donc possible de rapiécer ensemble l'histoire de notre descendance qui se trouve dans la venue des dieux serpents étrangers ou des astronautes qui ont colonisé la Terre il y a de cela plusieurs millénaires.
On y découvre que nos ancêtres établirent une colonie sur la Terre pour obtenir des métaux pour leur planète. Dans le but de transformer et de transporter ces métaux par vaisseau cargo au vaisseau mère orbitant, ils construisirent cinq villes opérationnelles en Mésopotamie. Une de celles-ci servit comme plate-forme de lancement spatial.
Les Sumériens appelaient ces "dieux" les Anounnaki, littéralement les fils d'Anou, leur dieu principal et leur chef.
Les Anounnaki étaient une race extra-terrestre. En réalité, ils étaient une race de reptiliens. Ils avaient besoin d’une main-d'oeuvre peu coûteuse et, pour cette raison, ils créèrent un homme primitif.
En combinant les caractéristiques du singe humanoïde avec leur propre nature saurienne, ils produisirent "l'Adam" de l'Ancien Testament. Cet Adam était mi-humain et mi-reptile. Cependant, puisqu'il était un clone, il ne pouvait pas se reproduire.
Comme les conditions commencèrent à changer sur la Terre et que le climat s'assécha, il était devenu nécessaire de modifier l'Adam pour mieux l'adapter au climat variable. L'Homo-saurien fut modifié et ils lui donnèrent des traits de mammifères plus accentués. Ce fut la "Chute de l'Homme" biblique où Adam a acquis la "connaissance" ou la capacité de se reproduire sexuellement.
Comme résultat de cette modification génétique, l'homme a perdu la plupart de son apparence et de sa nature saurienne, sa peau brillante et écailleuse. Il a acquis des caractéristiques des mammifères : une peau flexible et douce, des poils, le besoin de transpirer et la capacité de se reproduire. Il n'était plus nu. Il devait maintenant porter des vêtements pour son confort et sa protection. À toute fin pratique, l'homme était maintenant un Homo sapiens. L'homme moderne ou l'homme de Cro-Magnon arrivait en scène.
L'homme a bientôt peuplé la Terre comme esclaves pour ces maîtres sauriens. Il fut testé par les astronautes qui descendirent pour s'accoupler avec les filles de l'homme. Connus dans les Saintes Écritures comme les Néfilim, ils ne produisirent pas seulement des progénitures mélangées, mais ils firent des expériences génétiques qui ont mal tourné et produisirent un grand nombre de formes monstrueuses.
Ce fut une période pénible pour l'espèce humaine, puisque durant cette époque, elle servit littéralement de nourriture pour les dieux. C'est le temps des Patriarches bibliques et des rois dieux sumériens.
L'agitation sur la Terre fut soudainement interrompue par le début d'une catastrophe naturelle mondiale, connu comme le Déluge ou la Grande Inondation. À ce moment, les dieux se retirèrent dans leurs vaisseaux spatiaux, laissant derrière eux leurs progénitures semi-divines périr avec l'espèce humaine.
Après le Déluge, ils descendirent à nouveau pour établir de nouvelles villes sur les plaines de la Mésopotamie. S'accouplant encore avec l'espèce humaine, ils produisirent une race d'êtres semi-divins pour gouverner leur empire sur la Terre. De plus, une race de dieux guerriers fut établie dans les terres du Levant. Descendant des Néfilim, mais connue par le nom de Rephaim, cette race barbare persécuta l'humanité pendant des milliers d'années et n'a pas été éliminée comme menace jusqu'au premier millénaire avant J.-C.
Dans l'ancienne Mésopotamie, les dieux résidèrent dans un temple en haut d'un ziggourat, une pyramide à étages élevée au-dessus des plaines. Ils y étaient protégés du public et seulement quelques prêtres de confiance y avaient accès. Dans cet endroit, ils mangèrent en secret étant entourés de rideaux, afin que même les assistants prêtres ne puissent les voir. On se demande si leurs habitudes de table étaient si atroces qu'ils devaient se cacher même de leurs serviteurs. Où était-ce encore beaucoup plus sinistre?
Dans l'Ancien Testament, le besoin évident du secret est constant. Pendant l'événement connu comme l'Exode, la divinité vivait dans une tente et n'a jamais été vue; de plus, elle ne mangeait jamais en public. Des directives spécifiques furent données à Moïse pour la préparation de la nourriture qui était laissée sur un gril près des quartiers de la divinité pour qu'il puisse manger en secret.
Il était défendu aux êtres humains de le voir. Le Dieu dit à Moïse: "Vous ne pouvez pas voir mon visage, parce que l'homme ne peut pas me voir et vivre." Et cette prohibition d’être vu par les êtres humains est poussée à l'extrême dans les Saintes Écritures. C'est même devenu un commandement de ne pas faire "une image" à la ressemblance de la divinité.
Donc, il est non seulement interdit à l’homme de voir à quoi son dieu ressemble, mais également de faire une représentation de ce qu'il pensait. Pourquoi ce tabou ? Serait-ce que son apparence serait si étrangère et répulsive qu'elle devait être cachée l'homme? On supposerait logiquement que si les divinités étaient aussi supérieures que les Saintes Écritures l'indiquent, elles en seraient fières et permettraient à l'homme de voir et de reproduire leur magnificence.
Seulement quelques privilégiés pouvaient s'approcher des divinités. En Mésopotamie, ils étaient les demi-dieux, la progéniture de l'accouplement d'un dieu ou d'une déesse et d'un être humain. Ceux-ci formaient l'aristocratie, et devaient pourvoir aux besoins des dieux et former une barrière avec l'espèce humaine. Même ces demi-dieux étaient quelque peu étranges en apparence et avaient probablement certaines caractéristiques reptiliennes. Le célèbre Gilgamesh avait par exemple, quelque chose de bizarre dans son apparence qui faisait qu'il était différent des hommes normaux. Les Patriarches bibliques avait aussi quelque chose d'exceptionnel au sujet de leurs apparences comme cela est démontré par le comportement absurde de Noé lorsque son fils l'a vu nu pour la première fois.
Selon la tradition de l'ancienne Babylonie, telle que rapportée par Bérossus, le prêtre Babylonien qui écrivait à Athènes durant le troisième siècle avant J.-C., la descendance de l'homme pourrait remonter à Oannes, une créature amphibie sortie du Golfe Persique pour enseigner l'art de la civilisation à l'homme.
Bérossus les a appelés "annedoti" signifiant "les répulsifs" en Grec. Il leur fait aussi référence comme "musarus" signifiant "une abomination." La tradition Babylonienne croit que la fondation de la civilisation est dûe à une créature qu'ils considérèrent être une abomination répulsive.
Si cette tradition avait été inventée, une attitude plus logique aurait été de glorifier ces créatures comme des dieux splendides ou des héros. Mais le fait qu'ils choisirent de décrire leurs ancêtres de cette manière plaide pour l'authenticité du conte.
L'apparence reptilienne des dieux bibliques fut un secret bien gardé, et c’est seulement à quelques reprises qu’elle est perceptible dans l'Ancien Testament, comme par exemple, par l'adoration évidente du "séraphin" ou du "serpent effronté" dans l'incident pendant l'Exode.
Il y a un plus grand nombre de références, plusieurs d'entre elles explicites, dans la masse de littérature religieuse qui forme la base des livres de l'Ancien Testament.
L'opinion est maintenant acceptée que l'Ancien Testament a subi des modifications par les transcripteurs sacerdotaux. Mais ailleurs, dans la littérature mythologique, non soumise à leur influence, on trouve un portrait différent.
Dans le Haggadah, la source des légendes et des traditions orales Juives, il est révélé qu'Adam et Ève ont perdu leur "peau brillante et écailleuse" en mangeant le fruit défendu.
Les Gnostiques, rivaux des premiers chrétiens, racontent que pour résultat d'avoir mangé le fruit défendu, Adam et Ève ont acquis la connaissance, qui est en parti le fait de reconnaître que leurs créateurs avaient des "formes bestiales."
Le fait est que nous avons créé Dieu à notre image et pas l'opposé. De cette façon, nous avons dissimulé la vraie identité de nos créateurs.
La plupart des mythologies et des religions du monde font référence à leurs ancêtres comme des serpents volants ou des dragons qui ont apporté les arts et les métiers de la civilisation à l'espèce humaine. Le plus vieux des livres Chinois, le mystérieux "Yi king," déclare que les premiers êtres humains furent formés par l'ancienne déesse Nu Kua qui était un dragon. Les empereurs Chinois se déclaraient descendants de cette déesse dragon.
Les plus vieux et célèbres des classiques Hindous, le "Ramayana" et le "Mahabharata," traitent des rapports de l'homme avec les dieux serpents qui étaient aussi ses ancêtres.
La mythologie Méso-américaine et Africaine racontent que des serpents volants et des êtres ressemblant à des dragons descendirent des cieux pour leur enseigner les éléments essentiels de la civilisation.
Les dragons et serpents volants qui se trouvent dans la mythologie ancienne étaient des lézards à grandes jambes qui avaient aussi la capacité de voyager dans leurs vaisseaux spatiaux. Comment les anciens pouvaient-ils illustrer ce fait, sauf en leur attribuant des ailes?
Même l'Ancien Testament dit que le serpent du Jardin d'Éden était un lézard ou un reptile puisque, s'il avait perdu ses mains et ses pieds comme résultat de la Chute de l'Homme, alors logiquement il avait été précédemment un serpent ou un reptile avec ses extrémités…/… »
Source : Undercover